Les “Apprentis Sorciers” aux Alambics

Les “Apprentis Sorciers” aux Alambics

Les “Apprentis Sorciers” aux Alambics

Ce programme est un voyage aux sources pour Les Symphonistes d’Octodure… un voyage dans le temps vers la jeunesse, pour la jeunesse. La jeunesse, tout d’abord, d’un Georges Bizet sortant tout juste du Conservatoire et qui, bien avant son opéra «Carmen», avait composé une unique symphonie, fraîche, gamine, blagueuse. C’est une ouverture en fanfare; un feu d’artifice de naïveté et d’ambition. Une manière agréable de montrer au monde qu’il maîtrise le langage classique ainsi que la caricature en y glissant incognito une parodie de vielle à roue dans le scherzo… Entracte idéal, la «Petite suite» du jeune Claude Debussy s’adresse tout d’abord à des pianistes amateurs éclairés avant d’être orchestrée et de conquérir sa place parmi les incontournables de son répertoire. C’est cette simplicité qu’a Debussy dans l’écriture des mélodies et des accompagnements, sans renier une seule fois son style, qui rend cette pièce si attachante; une manière d’écrire de la musique «facile», mais sans lui refuser une miette de son talent, de son inspiration. La marque des grands. Enfin, événement et apothéose de la soirée, le célèbre poème symphonique «L’apprenti sorcier» de Paul Dukas clôturera ce programme de musique française. Les déboires d’un jeune magicien dépassé par ses sortilèges et qui, avant de pouvoir prendre son envol, devra encore compter sur l’aide de son maître. Hommage et clin d’œil au film d’animation Disney qui nous a tant marqués, des dessins originaux seront exécutés en direct par l’artiste Jean Morisod et projetés sur grand écran. Trois «apprentis sorciers», à leur manière, qui n’auront jamais mieux mérité ce qualificatif que lors du concert du 5 mai pro- chain.

MAG

CONCERT POUR TERRE DES HOMMES FONDATION GIANADDA Olivier Cavé et les autres…

CONCERT POUR TERRE DES HOMMES FONDATION GIANADDA Olivier Cavé et les autres…

CONCERT POUR TERRE DES HOMMES FONDATION GIANADDA Olivier Cavé et les autres…

Les clubs Soroptimist International du Valais, clubs services de femmes engagées dans la vie active, organisent un concert en faveur de la Maison de Terre des hommes (Valais), à la Fondation Pierre Gianadda, le dimanche 19 septembre 2021 à 20 heures. Annulé en avril dernier en raison de la pandémie, ce concert se présente sous la forme d’une carte blanche à Olivier Cavé, magnifique pianiste valaisan qui mène une brillante carrière internationale. Pour cette soirée exceptionnelle, ce virtuose au toucher raffiné et poétique a choisi de revisiter Beethoven dont il interprétera le «Concerto pour piano et orchestre n° 1», suivi d’une œuvre rare en concert, mais magistrale dans sa composition et son originalité, la «Fantaisie pour piano, solistes, chœur et orchestre Op. 80», qui a servi d’esquisse à la célèbre «Ode à la joie» de la «Neuvième symphonie». L’idée première était de rassembler autour de cette œuvre emblématique et émouvante de jeunes artistes de la région.

La baguette de Damien Luy

L’Ensemble vocal de Martigny, les Symphonistes d’Octodure, et une palette de solistes valaisans, placés sous la direction de Damien Luy, ont accepté avec joie de relever ce défi, avec la compétence et l’enthousiasme qu’on leur connaît. Tous ces artistes offrent généreusement leur cachet en faveur de la Maison de Terre des hommes.

Des opéras de Mozart

Durant la soirée, le public aura également l’occasion d’entendre l’ouverture du «Freischütz», opéra de Carl Maria von Weber, aux accents romantiques, ainsi que des airs et ensembles extraits de divers opéras de Mozart. Actuellement, les dispositions Covid demandent que les participants aux concerts présentent un certificat Covid ainsi qu’une pièce d’identité et portent un masque.

Les personnes intéressées par ce concert peuvent s’inscrire sur le site: www.concert-tdh.ch ou à l’adresse mail: info@concert-tdh.ch. Elles seront contactées dans la mesure des places disponibles. Le club Soroptimist International de Martigny, qui a lancé ce projet, remercie la Ville de Martigny, la Fondation Pierre Gianadda, Rhône FM, les Symphonistes d’Octodure et l’Ensemble vocal de Martigny pour leur soutien et leur engagement.

MAG

Pianiste valaisan qui mène une brillante carrière internationale, Olivier Cavé a décidé de revisiter Beethoven. MARCO BORGGREVE

Mille et deux nuits

Mille et deux nuits

Mille et deux nuits

Qu’y a-t-il de mieux pour véhiculer des émotions que les fables et les contes ? Tout jeunes déjà, on nous émerveillait avec les aventures de ces héros lointains par le temps et l’espace et dont nous nous plaisions à croire qu’ils avaient existé. Puis, les années passant, nous en racontons à notre tour; à nos enfants, à nos amis, à nos connaissances, pour les distraire, les émerveiller ou… les endormir.
La sultane Shéhérazade fit, elle, preuve d’une grande maîtrise du suspens et d’une inspiration sans égale qui l’accompagna mille et une nuits; nuits au cours desquelles elle conta à son époux les aventures de Sinbad, Aladdin, Ali Baba et tant d’autres, afin d’échapper à un funeste destin promis par le sultan à ses épouses après leur nuit de noces.

C’est avec cette fameuse légende que les Symphonistes d’Octodure dirigés par Damien Luy seront de retour à la salle Les Alambics de Martigny dès que les mesures sanitaires le permettront. Si le concert d’ouverture de l’année dernière avait permis de découvrir les ressources de l’ensemble avec la «Symphonie du Nouveau Monde» de Dvorak, celui-ci va lui permettre de transformer l’essai avec la non moins célèbre suite «Shéhérazade» de Nikolaï Rimski-Korsakov.

A noter que la rentrée de la saison 2020-2021 a déjà eu lieu au cours du mois d’octobre avec deux concerts à Morges et à Martigny. Produits par l’association morgienne Harmonia Helvetica, ils ont fait découvrir au public un répertoire exclusivement suisse puisque composé d’œuvres de René Gerber, Jean Daetwyler et Henryk Opienski. Il nous faut d’ailleurs saluer, dans l’oratorio de ce dernier, «L’enfant prodigue», l’excellente prestation de l’Ensemble vocal de Martigny, partenaire désormais régulier et très apprécié de l’orchestre. Ce fut aussi une belle occasion pour les Symphonistes de se faire connaître hors du canton et de répondre à une demande concrète et croissante d’ensembles modulables au sein du monde musical helvétique.

Désireux de collaborer avec des artistes régionaux et d’étendre la scène à d’autres médiums que la musique, les Symphonistes ont fait appel à un écrivain et auteur dramatique bien connu des Valaisans : Bastien Fournier. Une création originale, adaptée des contes évoqués dans la pièce, sera lue par un récitant et servira à la fois de transition et de présentation pour ses divers mouvements, tout en conservant le caractère onirique du concert.

Rêve encore pour la 1002e nuit que constitue la musique de scène que Félix Mendelssohn avait écrite pour la pièce de Shakespeare «Le songe d’une nuit d’été». Œuvre issue du cerveau précoce et talentueux d’un compositeur de 17 ans, elle prouve que parfois, le talent n’a pas d’âge.

Et justement, la jeunesse est une seconde fois à l’honneur, puisque les textes de Bastien Fournier seront interprétés par un comédien martignerain issu de l’Ecole supérieure d’art dramatique de Lausanne et dont le prénom révèle encore le jeune âge : Benjamin Bender.

Par ce clin d’œil au Théâtre Alambic, c’est donc une alliance entre musique et création théâtrale qui ouvrira cette nouvelle saison. Saison qui promet d’être bien remplie et dont nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

Le comédien de Martigny Benjamin Bender va interpréter des textes de Bastien Fournier.

Le fameux «Requiem» –  31.01.2020

Le fameux «Requiem» – 31.01.2020

Le fameux «Requiem» – 31.01.2020

Après le succès du «Messie» de Haendel à la Fondation Gianadda et à l’église de Chippis, l’Ensemble Vocal de Martigny propose au public valaisan le chef-d’œuvre du compositeur américain Dan Forrest: le «Requiem for the Living»

Un «Requiem» et un «Te Deum»

Bien que très récent (2013), le Requiem de Dan Forrest s’impose déjà en Occident comme une messe des morts de premier ordre en ce début du XXIe siècle. Le concert sera complété par le majestueux «Te Deum» du même compositeur qui présente aussi l’avantage d’avoir la même orchestration que le «Requiem».

Les effectifs

Pour ce concert, l’Ensemble vocal de Martigny s’est mis au défi de chanter ces deux œuvres exigeantes aux harmonies éclatées et éclatantes, souvent à huit voix.

Les voix s’entremêlent, alternent les mélodies très évocatrices aux accords parfois martelés avec rythme. L’œuvre n’est pas sans rappeler l’atmosphère du «Requiem» de John Rutter, que l’EVM avait interprété il y a déjà dix ans. Du «Requiem» et du «Te Deum» existent plusieurs versions, dont la version originale exige un grand orchestre. Nous avons opté pour une orchestration de chambre qui permet une meilleure transparence des timbres et met en valeur huit instruments aux couleurs très variées: aux violons et violoncelles se joindront la sonorité très ronde et solennelle du cor, la teinte très nostalgique du hautbois, une harpe «céleste» associée à la flûte très aérienne, un orgue pour le soutien harmonique et la rondeur du son, et enfin la percussion qui ajoute au dramatisme et à la solennité de l’œuvre. Les musiciens professionnels de l’orchestre martignerain Les Symphonistes d’Octodure se chargeront de souligner la beauté de cette orchestration très colorée.

Avec Laurine Moulin

Le «Requiem» exige aussi de brèves interventions en solo d’une soprano solo et dans une moindre mesure d’un ténor. Le soprano sera interprété par la jeune Valaisanne Laurine Moulin, étudiante en pré-HEM au Conservatoire cantonal du Valais, qui possède le timbre idéal pour donner cette couleur de voix légère, presque enfantine, souhaitée par le compositeur. Quant au ténor, il sera interprété par Jeff Milgate.

L’Ensemble vocal de Martigny et les Symphonistes d’Octodure vous invitent à ce concert donné en première valaisanne.