Concerts pédagogiques

Il tient à cœur à l’orchestre de promouvoir le répertoire symphonique auprès des jeunes de la région, en particulier dans les écoles. Ainsi, il se produit régulièrement dans les écoles de Martigny et région (récemment à l’École primaire de Fully, au Cycle d’orientation d’Orsières et aux écoles primaires de Riddes).

Soutenu par le programme Etincelles de Culture, l’orchestre présente de manière interactive des œuvres de son répertoire. Il ne s’agit donc pas de simplement résumer des œuvres, mais bien au contraire d’élaborer des activités pédagogiques à partir du matériau musical.

En chantant, en dansant, en pratiquant des jeux vocaux et gestuels, les élèves jouent avec la matière musicale en interaction avec les musiciens.

Par ce biais, ils ont l’opportunité de découvrir la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, le poème symphonique Shéhérazade de Korsakov, L’Apprenti Sorcier de Dukas, la Symphonie 40 de Mozart, la 7e Symphonie de Beethoven ou encore Rickroll Variations de Yun Wu parmi d’autres œuvres proposées.

    La Symphonie du Nouveau Monde

    Cette symphonie, si le procédé avait déjà été utilisé auparavant, va institutionnaliser le concept de mélange des thèmes, de leurs voyages et réapparitions de mouvement en mouvement, de leurs diverses transformations, changements de rythme, de notes, de caractère, voire de leurs « combats » mémorables lors de certains nœuds ou « climax ».

    C’est à la découverte auditive des détails de ce monde fascinant des thèmes que Les Symphonistes d’Octodure invitent les élèves à entendre, par exemple, le 3e thème du 1er mouvement, d’une grande douceur et empreint de mélancolie à la flûte, devenir soudainement héroïque et tonitruant lorsqu’il est joué à la trompette.
    Cette découverte se fera en compagnie des différents solistes de l’ensemble et sera accompagnée d’explications de la part de ces derniers.

    Et si le Nouveau Monde, c’était cela aussi ? Un nouveau moyen de concevoir la symphonie, un type d’œuvre qui a traversé avec succès les époques et que l’on continue encore de composer aujourd’hui ?

    La réponse bientôt…et en musique !

    Bientôt disponible sur CultureValais / offres pour les écoles

    L’apprenti sorciers

    Apprentis sorciers, des œuvres pour et par la jeunesse. Ainsi en est-il de la Petite Suite de Claude Debussy, quatre délicats tableaux composés à 24 ans pour piano à quatre mains et transcrits pour orchestre : En bateau, Cortège, Menuet et Ballet.

    Suit le célèbre poème symphonique l’Apprenti Sorcier dans lequel le jeune Paul Dukas traduit avec une habilité musicale extraordinaire la folle course d’un balai qu’un jeune apprenti magicien a cru bon d’envoûter pour le suppléer dans ses tâches. Si Dukas s’est d’abord inspiré d’un poème de Goethe, il faut reconnaître que la popularité de l’œuvre doit beaucoup au dessin animé Fantasia de Walt Disney.

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    mozart et beethoven, les géants du classique

    Lorsqu’on évoque la musique classique, le plus souvent, deux noms en particulier surgissent : Mozart et Beethoven. Ces deux immenses génies interrogent : pourquoi en parle-t-on à ce point-là ? Se sont-ils connus ? Ont-ils vécu de leur musique de la même manière ou ont-ils eu des trajectoires différentes ? Leurs génies respectifs sont-ils semblables ?

    Deux œuvres vont servir à illustrer les particularités de chacun des compositeurs : la Symphonie 40 de Mozart, et la Symphonie 7 de Beethoven. Derrière ces pièces aux noms finalement peu évocateurs, on retrouve des mélodies emblématiques, célèbres, des thèmes savamment agencés, entremêlés, des rythmes exploités avec ingéniosité et au-delà des aspects techniques, une inspiration hors-du-commun qui donne à ces deux œuvres, chacune à sa manière, un souffle dramatique exceptionnel.

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    Notes en folie

    À la croisée des styles, entre tradition et modernité

    Ainsi pourrait-on résumer le programme proposé par les Symphonistes d’Octodure dans ce concert mêlant jazz symphonique, pop réinventée et créativité orchestrale. Rhapsody in Blue, chef-d’œuvre emblématique de George Gershwin, nous transporte dans l’effervescence des années folles, où les rythmes urbains et les harmonies jazzy rencontrent la grandeur de l’orchestre classique. À cette icône du XXe siècle répondent les espiègles Rickroll Variations, une œuvre contemporaine qui réinvente le tube pop Never Gonna Give You Up de Rick Astley en variations orchestrales pleines d’humour et de virtuosité.

    Ces deux œuvres incarnent à leur manière une exploration audacieuse des genres, reliant les époques et les cultures, et illustrent la capacité de la musique à surprendre, émouvoir et rassembler.

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    shéhérazade

    Shéhérazade est l’œuvre la plus populaire de Rimski-Korsakov. D’après André Lischké1 elle aurait même suffi à elle seule à « lui assurer l’immortalité » ! Elle est par ailleurs considérée comme le plus important monument de la musique d’inspiration orientale de tout le XIXe siècle. Ce succès est le fruit d’une alchimie extraordinaire entre ce que veut représenter la musique et les moyens utilisés.

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